Genèse 28
- Isaac appela Jacob, le bénit, et lui donna cet ordre : Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
La bénédiction incluait des directives : Isaac bénit Jacob et lui a ordonné de ne pas épouser une cananéenne. Il lui a également dit de quel pays et de quelle famille il devait se marier. Aujourd’hui, la bénédiction de l’Éternel est encore valable, tout comme sont ses instructions spécifiques en ce qui concerne le mariage : « N’allez pas avec ceux qui ne croient pas en Dieu, vous ne pouvez pas vivre ensemble. Ce qui est juste et ce qui est contraire à Dieu, est-ce que cela va ensemble ? Est-ce que la lumière va avec la nuit ? » (2 Corinthiens 6:14, Traduction Parole de vie). Si nous ne devrions pas nous associer étroitement à des non-croyants, nous ne devons certainement pas épouser volontairement un non-croyant. Si l’on reçoit le Seigneur après avoir déjà été marié, il ne faut pas se séparer. Cependant, il est imprudent d’entrer dans le mariage sachant que le futur époux ou la future épouse rejette le Seigneur (Voir 1 Corinthiens 7:12-17).
- Lève-toi, va à Paddan-Aram, à la maison de Bethuel, père de ta mère, et prends-y une femme d’entre les filles de Laban, frère de ta mère.
- Que le Dieu tout-puissant te bénisse, te rende fécond et te multiplie, afin que tu deviennes une multitude de peuples !
- Qu’il te donne la bénédiction d’Abraham, à toi et à ta postérité avec toi, afin que tu possèdes le pays où tu habites comme étranger, et qu’il a donné à Abraham !
Genèse 28:3-4
Remarquons que la bénédiction d’Abraham (Genèse 12:2) est à nouveau mentionnée. La bénédiction d’Abraham n’était pas seulement pour Abraham mais pour toute sa progéniture physique et spirituelle. Si vous avez fait de Jésus le Seigneur de votre vie, cette bénédiction est aussi la vôtre : « Et si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. » (Galates 3:29). Voir aussi Galates 3:13-14. - Et Isaac fit partir Jacob, qui s’en alla à Paddan-Aram, auprès de Laban, fils de Bethuel, l’Araméen, frère de Rebecca, mère de Jacob et d’Ésaü.
- Ésaü vit qu’Isaac avait béni Jacob, et qu’il l’avait envoyé à Paddan-Aram pour y prendre une femme, et qu’en le bénissant il lui avait donné cet ordre : Tu ne prendras pas une femme parmi les filles de Canaan.
- Il vit que Jacob avait obéi à son père et à sa mère, et qu’il était parti pour Paddan-Aram.
- Ésaü comprit ainsi que les filles de Canaan déplaisaient à Isaac, son père.
- Et Ésaü s’en alla vers Ismaël. Il prit pour femme, outre les femmes qu’il avait, Mahalath, fille d’Ismaël, fils d’Abraham, et sœur de Nebajoth.
Après avoir épousé Judith et Basmath (Genèse 26:34), Ésaü épouse une troisième femme, Mahalath. Découvrez l’annotation de Genèse 4:19 pour plus d’informations sur la polygamie dans la Bible.
- Jacob partit de Beer-Schéba, et s’en alla à Charan.
- Il arriva dans un lieu où il passa la nuit ; car le soleil était couché. Il y prit une pierre, dont il fit son chevet, et il se coucha dans ce lieu-là.
- Il eut un songe. Et voici, une échelle était appuyée sur la terre, et son sommet touchait au ciel. Et voici, les anges de Dieu montaient et descendaient par cette échelle.
- Et voici, l’Éternel se tenait au-dessus d’elle ; et il dit : Je suis l’Éternel, le Dieu d’Abraham, ton père, et le Dieu d’Isaac. La terre sur laquelle tu es couché, je la donnerai à toi et à ta postérité.
- Ta postérité sera comme la poussière de la terre ; tu t’étendras à l’occident et à l’orient, au septentrion et au midi ; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi et en ta postérité.
- Voici, je suis avec toi, je te garderai partout où tu iras, et je te ramènerai dans ce pays ; car je ne t’abandonnerai point, que je n’aie exécuté ce que je te dis.
Genèse 28:11-15
Nous voyons aussi la confirmation d’une vérité biblique : « Dieu parle cependant, tantôt d’une manière, tantôt d’une autre, et l’on n’y prend point garde. Il parle par des songes, par des visions nocturnes, quand les hommes sont livrés à un profond sommeil, quand ils sont endormis sur leur couche. » (Job 33:14-15). Le verset 12 révèle que le ciel était ouvert au-dessus de Jacob. Il reçut une révélation divine en vision lors de son songe. Pendant son rêve, Dieu lui confirme son identité, ce Dieu de l’alliance et de la promesse. Dieu honorera sa parole concernant la terre promise, la postérité nombreuse d’Abraham ainsi que sa fidélité en ce qui concerne son désir de protéger et de ramener la dite postérité dans le pays. Aujourd’hui, nous pouvons aussi savourer un ciel ouvert en Jésus-Christ : « Et il [Jésus] lui dit : En vérité, en vérité, vous verrez désormais le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre sur le Fils de l’homme. » (Jean 1:51). Jésus est notre source de connexion avec notre père céleste : « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. » (Jean 14:6). - Jacob s’éveilla de son sommeil et il dit : Certainement, l’Éternel est en ce lieu, et moi, je ne le savais pas !
- Il eut peur, et dit : Que ce lieu est redoutable ! C’est ici la maison de Dieu, c’est ici la porte des cieux !
- Et Jacob se leva de bon matin ; il prit la pierre dont il avait fait son chevet, il la dressa pour monument, et il versa de l’huile sur son sommet.
- Il donna à ce lieu le nom de Béthel ; mais la ville s’appelait auparavant Luz.
Genèse 28:16-19
Jacob honore le Seigneur, identifiant cet endroit comme étant « la maison de Dieu », c’est le sens du mot Béthel. Il oignit d’huile, un symbole du Saint-Esprit, la pierre où il avait posé sa tête. - Jacob fit un voeu, en disant : Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s’il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir,
- et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l’Éternel sera mon Dieu ;
- cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras.
Genèse 28:20-22
Jacob continue d’honorer le Seigneur : « Cette pierre, que j’ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu ; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. » : Nous voyons ici la connexion entre la maison de Dieu et de la dîme. Lorsque nous offrons la dîme au Seigneur, pour soutenir sa maison, nous l’honorons en fait comme étant notre source en toutes choses : la protection, la provision de pain et de vêtements ainsi que la paix tout au long de notre voyage sur terre. La dîme est toujours liée au fait d’honorer le Seigneur.