Genèse 23

  1. La vie de Sara fut de cent vingt-sept ans : telles sont les années de la vie de Sara.
  2. Sara mourut à Kirjath Arba, qui est Hébron, dans le pays de Canaan ; et Abraham vint pour mener deuil sur Sara et pour la pleurer.

    La Bible révèle qu’Abraham, notre père dans la foi, a pleuré le décès de sa femme Sara. Comprenons qu’Abraham a vécu avant le sacrifice de Christ pour le péché. Cela dit, on peut vivre différemment le départ d’un être cher. Oui, nous pouvons pleurer : « … pleurez avec ceux qui pleurent » (Romains 12:15), tout comme Jésus a pleuré quand Lazare est mort (Jean 11:35). Cependant, puisque Jésus a porté nos souffrances sur la croix (Ésaïe 53:4), nous ne devons pas recevoir un esprit de deuil comme le font les païens qui n’ont pas d’espoir au-delà de la tombe : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui dorment, afin que vous ne vous affligiez pas comme les autres qui n’ont point d’espérance. » (1 Thessaloniciens 4:13). Puissions-nous plutôt recevoir les consolations du Saint-Esprit en comprenant que la mort est un ennemi mais pas une finalité pour les croyants : « Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort » (1 Corinthiens 15:26). Notre espérance est ancrée dans la résurrection à venir : « Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort ; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela ? » (Jean 11:25-26).

  3. Abraham se leva de devant son mort, et parla ainsi aux fils de Heth :
  4. Je suis étranger et habitant parmi vous ; donnez-moi la possession d’un sépulcre chez vous, pour enterrer mon mort et l’ôter de devant moi.
  5. Les fils de Heth répondirent à Abraham, en lui disant :
  6. Écoute-nous, mon seigneur ! Tu es un prince de Dieu au milieu de nous ; enterre ton mort dans celui de nos sépulcres que tu choisiras ; aucun de nous ne te refusera son sépulcre pour enterrer ton mort.
  7. Abraham se leva, et se prosterna devant le peuple du pays, devant les fils de Heth.
  8. Et il leur parla ainsi : Si vous permettez que j’enterre mon mort et que je l’ôte de devant mes yeux, écoutez-moi, et priez pour moi Éphron, fils de Tsochar,
  9. de me céder la caverne de Macpéla, qui lui appartient, à l’extrémité de son champ, de me la céder contre sa valeur en argent, afin qu’elle me serve de possession sépulcrale au milieu de vous.
  10. Éphron était assis parmi les fils de Heth. Et Éphron, le Héthien, répondit à Abraham, en présence des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville :
  11. Non, mon seigneur, écoute-moi ! Je te donne le champ, et je te donne la caverne qui y est. Je te les donne, aux yeux des fils de mon peuple : enterre ton mort.
  12. Abraham se prosterna devant le peuple du pays.

    Genèse 23:11-12
    Abraham était un prince honoré parmi les peuples de Canaan (Genèse 23:6). Cet honneur lui a accordé la faveur qui aurait pu lui fournir un lieu de sépulture gratuit pour sa femme et sa famille. Bien qu’Abraham ait été déterminé à payer pour la caverne de Macpéla appartenant à Éphron, que ce soit une leçon pour nous : l’honneur et la faveur étaient le lot d’Abraham et, en tant qu’enfant spirituel de cet homme de foi, cet héritage d’honneur et de faveur nous appartient également : « […] Si vous êtes à Christ, vous êtes donc la postérité d’Abraham, héritiers selon la promesse. » (Galates 3:29).

  13. Et il parla ainsi à Éphron, en présence du peuple du pays : Écoute-moi, je te prie ! Je donne le prix du champ : accepte-le de moi ; et j’y enterrerai mon mort.
  14. Et Éphron répondit à Abraham, en lui disant :
  15. Mon seigneur, écoute-moi ! Une terre de quatre cents sicles d’argent, qu’est-ce que cela entre moi et toi ? Enterre ton mort.
  16. Abraham comprit Éphron ; et Abraham pesa à Éphron l’argent qu’il avait dit, en présence des fils de Heth, quatre cents sicles d’argent ayant cours chez le marchand.
  17. Le champ d’Éphron à Macpéla, vis-à-vis de Mamré, le champ et la caverne qui y est, et tous les arbres qui sont dans le champ et dans toutes ses limites alentour,
  18. devinrent ainsi la propriété d’Abraham, aux yeux des fils de Heth et de tous ceux qui entraient par la porte de sa ville.
  19. Après cela, Abraham enterra Sara, sa femme, dans la caverne du champ de Macpéla, vis-à-vis de Mamré, qui est Hébron, dans le pays de Canaan.

    Sara est la seule femme dont l’âge (127 ans, Genèse 23:1), la mort et l’enterrement sont mentionnés dans la Bible.

    « Abraham enterra Sara, sa femme […] » Remarquons qu’il n’a pas incinéré Sara.

    QUESTION : Est-il permis à un chrétien d’être incinéré ?

    L’incinération est généralement choisie à des fins économiques. Bien que cette pratique ne soit pas un péché, nous savons qu’elle n’a jamais été pratiquée dans la culture des peuples de foi qui croyaient à la résurrection. L’incinération était une pratique des peuples païens sans espoir qui ne croyaient pas qu’ils rendraient des comptes pour leur vie. « Ceux qui auront fait le bien ressusciteront pour la vie, mais ceux qui auront fait le mal ressusciteront pour le jugement. » (Jean 5:29).

    Maintenant, établissons quelques faits importants concernant l’incinération. Elle ne peut changer le salut éternel d’une personne :
    – Si nous sommes sauvés avant la mort, nous demeurons sauvés après la mort ;
    – Si nous sommes perdus avant la mort, nous demeurons perdus après la mort.
    « Nous sommes pleins de confiance, et nous aimons mieux quitter ce corps et demeurer auprès du Seigneur. » (2 Corinthiens 5:8) ; « […] il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement. » (Hébreux 9:27).
    Que notre corps soit enterré ou perdu dans le fond de l’océan, ce qui compte vraiment c’est le salut éternel de l’esprit. Cela étant dit, lorsque nous pouvons choisir ce que nous ferons avec notre dépouille, il est préférable de suivre la culture digne des hommes de foi qui préparent leur corps pour la résurrection.

    I. LA CULTURE DU PEUPLE D’ISRAËL EN CE QUI CONCERNE LA DIGNITÉ DU CORPS DES DÉFUNTS JUSTES
    – Les patriarches étaient enterrés dans un champ ou dans une caverne.
    – Même les dépouilles de Joseph furent transportées jusqu’à Sichem 300 ans après sa mort.
    « Les os de Joseph, que les enfants d’Israël avaient rapportés d’Égypte, furent enterrés à Sichem, dans la portion du champ que Jacob avait achetée des fils de Hamor […] » (Josué 24:32) ; « Quelques hommes pieux enterrèrent Etienne et le pleurèrent beaucoup. » (Actes 8:2, traduction Semeur).

    II. L’INCINÉRATION EST UN SYMBOLE DE JUGEMENT
    « Celui qui sera désigné comme ayant pris de ce qui était dévoué par interdit sera brûlé au feu, lui et tout ce qui lui appartient, pour avoir transgressé l’alliance de l’Éternel et commis une infamie en Israël. » (Josué 7:15) ; « Concernant l’homme désobéissant Acan, Josué dit : Pourquoi nous as-tu troublés ? L’Éternel te troublera aujourd’hui. Et tout Israël le lapida. On les brûla au feu, on les lapida. » (Josué 7:25) ; « Mais les méchants sont tous comme des épines que l’on rejette, et que l’on ne prend pas avec la main ; Celui qui les touche s’arme d’un fer ou du bois d’une lance, et on les brûle au feu sur place. » (2 Samuel 23:6-7) ; « Tous les vaillants hommes se levèrent, et, après avoir marché toute la nuit, ils arrachèrent des murs de Beth Schan le cadavre de Saül et ceux de ses fils. Puis ils revinrent à Jabès, où ils les brûlèrent. » (1 Samuel 31:12).

    III. LA VISION DIVINE CONCERNANT NOTRE CORPS
    « […] Ne savez-vous pas que votre corps est le temple du Saint Esprit […] » (1 Corinthiens 6:19). Nous devons donc respecter ce temple tout au long de notre vie et même à notre mort : « C’est aussi le cas pour la résurrection des morts. Le corps est semé corruptible (traduction Semeur : « le corps est porté en terre comme la graine que l’on sème »), il ressuscite incorruptible. Il est semé méprisable, il ressuscite glorieux. Il est semé faible, il ressuscite plein de force. Il est semé [ou enterré] corps naturel, il ressuscite corps spirituel. [S’]il y a un corps naturel, il y a aussi un corps spirituel. » (1 Corinthiens 15:42-44, traduction Segond 21) ; « C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière. » (Genèse 3:19).

    Jésus fut enseveli et non brûlé (incinéré). Suivons donc son modèle lorsque nous en avons le choix.

  20. Le champ et la caverne qui y est demeurèrent à Abraham comme possession sépulcrale, acquise des fils de Heth.

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