Psaume 38
- Psaume de David. Pour souvenir.
- Éternel ! ne me punis pas dans ta colère, et ne me châtie pas dans ta fureur.
- Car tes flèches m’ont atteint, et ta main s’est appesantie sur moi.
- Il n’y a rien de sain dans ma chair à cause de ta colère, il n’y a plus de vigueur dans mes os à cause de mon péché.
- Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête ; comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi.
- Mes plaies sont infectes et purulentes, par l’effet de ma folie.
Psaume 38:1-6
Nous lisons ici les sentiments du roi David après qu’il eut péché. Est-ce que les « flèches » de l’Éternel l’ont véritablement atteint ? En fait, lorsque nous péchons, nous semons dans la chair et récoltons de la corruption. Notre interprétation peut nous amener à croire que la main de Dieu est contre nous, mais en réalité, nous ressentons les effets de la loi des semences et des récoltes. Approfondissez vos connaissances sur la loi des semences et des récoltes dans l’enseignement « La grande récolte ». - Je suis courbé, abattu au dernier point ; tout le jour je marche dans la tristesse.
Le poids du péché non-confessé écrase et influence même notre démarche. Comparativement, lorsque Jésus fut crucifié à la croix, il porta la lourdeur de tous nos péchés, et ce, par amour pour tous les hommes.
- Car un mal brûlant dévore mes entrailles, et il n’y a rien de sain dans ma chair.
- Je suis sans force, entièrement brisé ; le trouble de mon cœur m’arrache des gémissements.
- Seigneur ! tous mes désirs sont devant toi, et mes soupirs ne te sont point cachés.
- Mon cœur est agité, ma force m’abandonne, et la lumière de mes yeux n’est plus même avec moi.
Psaume 38:8-11
Voilà la description d’une personne accablée. Notons que Jésus-Christ vécut aussi l’abandon : des hommes et de son père. Nous savons donc qu’il s’est véritablement identifié aux hommes qui ont souffert de l’abandon. - Mes amis et mes connaissances s’éloignent de ma plaie, et mes proches se tiennent à l’écart.
Les vrais amis se révèlent souvent lorsqu’une personne se retrouve dans des graves problèmes : « L’ami aime en tout temps, et dans le malheur il se montre un frère. » (Proverbe 17:17).
- Ceux qui en veulent à ma vie tendent leurs pièges ; ceux qui cherchent mon malheur disent des méchancetés, et méditent tout le jour des tromperies.
Les mauvaises personnes se saisissent des moments pour essayer de profiter et même « achever » les personnes dans le pétrin.
- Et moi, je suis comme un sourd, je n’entends pas ; je suis comme un muet, qui n’ouvre pas la bouche.
- Je suis comme un homme qui n’entend pas, et dans la bouche duquel il n’y a point de réplique.
Psaume 38:14-15
Dans les moments de tristesse, l’on peut être tellement dépassé par des événements, que les mots nous manquent pour savoir comment nous exprimer. Heureusement, l’Éternel sait tout sur nous et sur ce que nous ressentons, et ce, malgré notre silence. - Éternel ! c’est en toi que j’espère ; tu répondras, Seigneur, mon Dieu !
Repentant et conscient de sa faiblesse, le psalmiste se tourne vers l’Éternel. Le verset 19 déclare : « Car je reconnais mon iniquité, je suis dans la crainte à cause de mon péché. ». La reconnaissance est le premier pas vers la restauration.
- Car je dis : Ne permets pas qu’ils se réjouissent à mon sujet, qu’ils s’élèvent contre moi, si mon pied chancelle !
- Car je suis près de tomber, et ma douleur est toujours devant moi.
- Car je reconnais mon iniquité, je suis dans la crainte à cause de mon péché.
- Et mes ennemis sont pleins de vie, pleins de force ; ceux qui me haïssent sans cause sont nombreux.
- Ils me rendent le mal pour le bien ; ils sont mes adversaires, parce que je recherche le bien.
Psaume 38:20-21
Les adversaires sont aussi des traîtres qui rendaient le mal pour le bien. - Ne m’abandonne pas, Éternel ! Mon Dieu, ne t’éloigne pas de moi !
- Viens en hâte à mon secours, Seigneur, mon salut !
Psaume 38:22-23
Aujourd’hui, nous ne prions plus une prière semblable car l’Éternel nous a fait la promesse : « […] Dieu lui-même a dit : Je ne te délaisserai point, et je ne t’abandonnerai point. » (Hébreux 13:5).